27.08.2003

Peu de professions réclament autant d'engagement, d'ouverture d'esprit et de fraîcheur que celle d'enseignant(e); peu de professions comportent en revanche autant de « burn-out cases » !
Se tenir au courant de l'évolution pédagogique, scientifique et technologique, permettre de souffler un peu, changer de cadre pour un certain temps, voici trois d'arguments de poids qui soutiennent le droit à la formation continue.

Le SEW revendique ce droit (voir notre résolution ci-dessous adoptée par la diète syndicale de 1991) et ne peut évidemment considérer l'instruction ministérielle de 1992 sur la formation continue du personnel enseignant comme un aboutissement. Si l'on peut être d'accord avec beaucoup de points de ce texte, il faut cependant souligner que le crédit-formation dont il parle n'est pas un crédit-temps dont l'enseignant disposerait sur son temps de travail, mais une ligne de crédit d'indemnités pour activités de formation continue, qui permet au MEN de mieux gérer son budget. La formation continue est ainsi réléguée à l'extérieur du temps de travail; en somme, une sorte de pécule supplémentaire pour les intéressé(e)s.

Décidément, on est bien loin chez nous de l'année sabbatique rémunérée, accordée en Suisse aux enseignants après 10 ans de service !