Rendez-vous le 11 décembre 2007 à 15 heures C'est un rendez-vous à ne pas manquer !

26.11.2007

Chères collègues,
Chers collègues,

Nos responsabilités augmentent, notre formation s'allonge, notre carrière reste bloquée.

Depuis des décennies, les instituteurs et les institutrices sont injustement maintenus dans la carrière moyenne parce que leurs formations sont dépréciées et que la complexité de leur tâche est méconnue.
Depuis la création de l'institut pédagogique en 1958, les deux années de formation pour l'obtention du BAP ont été assimilées à un stage, royalement indemnisé par 10 mensualités de 3.000 LUF non indexées, le montant restant inchangé jusqu'en 1983. Néanmoins cette somme dérisoire a fourni le prétexte pour ne pas reconnaître ces deux années de formation et de maintenir l'instituteur au même niveau que les fonctionnaires débutant leur carrière après le diplôme de fin d'études secondaires.
Depuis la création de l'institut supérieur d'études et de recherches pédagogiques en 1983, il y avait bel et bien trois années d'études supérieures et l'argument du stage n'était plus valable, mais le classement de l'instituteur est maintenu dans la carrière moyenne.
Depuis 2003, les études menant à la fonction de l'instituteur comportent un cycle universitaire complet de quatre années (240 ECTS) sanctionnées par un bachelor professionnel en sciences de l'éducation. Encore une fois cette formation n'est pas reconnue à sa juste valeur car le diplôme du bachelor n'exige normalement qu'un cycle de trois années avec 180 ECTS.

Ce bref historique illustre les tiraillements entre le nécessaire allongement des études et le refus obstiné de faire accéder l'instituteur à la carrière supérieure.

Actuellement, l'instituteur est appelé à coopérer avec de nombreux professionnels de la carrière supérieure. Que ce soit le pédagogue, le psychologue ou le professeur, qu'il les rencontre dans le cadre de l'orientation ou d'un appui spécialisé pour l'un ou l'autre de ses élèves, il est souvent considéré comme le « généraliste » appelé à exécuter les programmes établis par les « spécialistes ». Son point de vue de « spécialiste » dans la gestion des apprentissages d'un groupe d'élèves avec des compétences très hétérogènes est rarement pris au sérieux. Ceci résulte en partie du dénigrement de sa formation et de la méconnaissance de ses responsabilités.

Au cours des dernières décennies, la tâche de l'instituteur et de l'institutrice s'est complexifiée de façon prodigieuse et l'allongement des études n'en tient encore compte qu'à moitié, alors que le classement dans la hiérarchie des traitements n'en fait aucun état.

Cette situation doit changer et elle changera seulement si nous manifestons tous ensemble notre détermination à exiger une revalorisation de notre carrière. Voilà pourquoi nos deux syndicats ont joint leurs efforts pour rassembler tous les instituteurs et institutrices autour de notre revendication commune d'un classement au grade E6.

Avant le vote d'une nouvelle loi scolaire, la carrière de l'instituteur et de l'institutrice demande à être revalorisée. Si nous ne nous mobilisons pas maintenant, il n'y aura pas de deuxième chance. Faisons respecter notre dignité professionnelle en exigeant que notre fonction soit classée dans la carrière supérieure. Il n'y a aucune raison pour dévaloriser le travail avec des élèves plus jeunes ou moins doués.
Le Gouvernement doit comprendre que les instituteurs et institutrices en ont ras le bol d'attendre des moments plus propices et que nous sommes prêts à faire aboutir nos revendications. Nous vous appelons donc à participer massivement à cette manifestation. Chaque présence compte, nous avons besoin de l'engagement de tout un chacun.

Rendez-vous le 11 décembre 2007 à 15 heures
au Centre Atert à Bertrange

C'est un rendez-vous à ne pas manquer !



Afin de faciliter le déplacement, nous vous invitons à vous regrouper pour organiser un transport en commun. Les syndicats paieront la location des autobus et vous aideront à organiser des bus rassemblant les participants de différentes localités. Contactez nos secrétariats aux numéros indiqués ci-dessous.
Pensez également à inviter vos stagiaires, car il y va de leur avenir.
Nous préparerons des calicots et des affiches, mais nous comptons également sur votre créativité.