12.09.2003

Réponse de la ministre de l'Education nationale à une question parlementaire du député Jeannot Krecké

Dans son avis du 8 juin 2001 sur la proposition d'une nouvelle grille horaire de la division supérieure, le SEW avait soulevé la question: « … si l'instruction religieuse respectivement l'éducation morale et sociale, enseignées à titre d'option, sera également affectée du coefficient 2. »
C'est désormais acquis: les émissaires de l'archévêché dans l'école publique pourront exercer une influence sur la promotion des élèves au même titre que les enseignant-e-s d'Instruction civique, de Physique, de Chimie ou encore de Philosophie. La ministre de l'Education nationale vient en effet de répondre au député Jeannot Krecké qu'un cours optionnel en instruction religieuse dans les classes de 1re et de 2e de l'enseignement secondaire sera bien affecté du coefficient 2.
La ministre s'empresse d'argumenter qu' « un cours optionnel en instruction religieuse et morale ne sanctionne pas nécessairement une conviction religieuse », admettant implicitement par là que cela est généralement le cas ! Or, à l'époque où les fondamentalistes de tous bords remettent en question les acquis démocratiques et prônent l'exception culturelle, nous pensons qu'il est inadmissible que le MEN accorde à quelque émissaire de convictions religieuses que ce soit une influence sur la promotion des élèves au sein de l'école publique !
Nous publions ci-dessous le texte de la question parlementaire et la réponse de la ministre.