IE: Passages à tabac d'enseignants et arrestations de syndicalistes

L'Internationale de l'Education a été informée par des sources sûres et variées de cas de violences sur des enseignants et des syndicalistes au Zimbabwe suite à l'élection présidentielle du 29 mars. L'IE condamne fermement ces attaques et soutient la résolution adoptée par son affiliée, la Zimbabwe Teachers Association (ZIMTA), qui dénonce la violence exercée sur les enseignants et réclame leur protection afin d'assurer la continuité des programmes d'enseignement et d'apprentissage.
Comme vous le savez, l'attente des résultats de l'élection du 29 mars et la décision très tardive des autorités zimbabwéennes de repousser le deuxième tour de l'élection présidentielle à la fin juin ont conduit à un climat de violence. Les tensions post-électorales se sont manifestées par des actes de violence visant essentiellement les communautés rurales et les défenseurs des droits humains et syndicaux. Les enseignants sont ciblés car ils sont accusés d'essayer d'influencer le vote de leurs communautés en faveur de l'opposition.
L'IE condamne les violences politiques qui touchent les enseignants, les élèves et les établissements scolaires; violences qui seraient perpétrées par les forces de sécurité, les milices, les vétérans de guerre et des gangs soutenant le parti du Président Mugabe, le ZANU-PF, actuellement au pouvoir, ainsi que le parti de l'opposition, Movement for Democratic Change (MDC).
L'IE a reçu des rapports détaillés du Progressive Teacher's Union of Zimbabwe (PTUZ qui a déposé une demande d'affiliation à l'IE): jusqu'à présent, près de 250 écoles établies dans 23 districts à travers le pays ont été touchées par certaines formes de violences entre le 3 et le 9 mai 2008. La haine à l'encontre des enseignants s'amplifie et d'après le PTUZ, des enseignants auraient été passés à tabac devant des élèves et des membres de la communauté dans certains établissements. Soixante-sept enseignants ont été hospitalisés à Harare, Kotwa, Rusape, Bonda, Howard, Guruve et Marondera; 139 enseignants ont dû fuir leur école et 213 maisons d'enseignant ont été pillées. Un nombre no! n communiqué d'enseignants ont fui dans les pays voisins et ne vont probablement pas revenir.
Il est très difficile de documenter les preuves. Il est difficile de recueillir des témoignages par téléphone car les personnes interrogées ne se sentent pas en sécurité pour évoquer ce qu'elles ont subi et les syndicats disposent de capacité limitée pour se déplacer dans les zones rurales. Toutefois, nous continuons de recueillir les faits et l'IE tiendra ses membres informés.
Arrestations de syndicalistes
Passages à tabac d'enseignants et arrestations de syndicalistes
L'Internationale de l'Education a été informée par des sources sûres et variées de cas de violences sur des enseignants et des syndicalistes au Zimbabwe suite à l'élection présidentielle du 29 mars. L'IE condamne fermement ces attaques et soutient la résolution adoptée par son affiliée, la Zimbabwe Teachers Association (ZIMTA), qui dénonce la violence exercée sur les enseignants et réclame leur protection afin d'assurer la continuité des programmes d'enseignement et d'apprentissage.
Comme vous le savez, l'attente des résultats de l'élection du 29 mars et la décision très tardive des autorités zimbabwéennes de repousser le deuxième tour de l'élection présidentielle à la fin juin ont conduit à un climat de violence. Les tensions post-électorales se sont manifestées par des actes de violence visant essentiellement les communautés rurales et les défenseurs des droits humains et syndicaux. Les enseignants sont ciblés car ils sont accusés d'essayer d'influencer le vote de leurs communautés en faveur de l'opposition.
L'IE condamne les violences politiques qui touchent les enseignants, les élèves et les établissements scolaires; violences qui seraient perpétrées par les forces de sécurité, les milices, les vétérans de guerre et des gangs soutenant le parti du Président Mugabe, le ZANU-PF, actuellement au pouvoir, ainsi que le parti de l'opposition, Movement for Democratic Change (MDC).
L'IE a reçu des rapports détaillés du Progressive Teacher's Union of Zimbabwe (PTUZ qui a déposé une demande d'affiliation à l'IE): jusqu'à présent, près de 250 écoles établies dans 23 districts à travers le pays ont été touchées par certaines formes de violences entre le 3 et le 9 mai 2008. La haine à l'encontre des enseignants s'amplifie et d'après le PTUZ, des enseignants auraient été passés à tabac devant des élèves et des membres de la communauté dans certains établissements. Soixante-sept enseignants ont été hospitalisés à Harare, Kotwa, Rusape, Bonda, Howard, Guruve et Marondera; 139 enseignants ont dû fuir leur école et 213 maisons d'enseignant ont été pillées. Un nombre no! n communiqué d'enseignants ont fui dans les pays voisins et ne vont probablement pas revenir.
Il est très difficile de documenter les preuves. Il est difficile de recueillir des témoignages par téléphone car les personnes interrogées ne se sentent pas en sécurité pour évoquer ce qu'elles ont subi et les syndicats disposent de capacité limitée pour se déplacer dans les zones rurales. Toutefois, nous continuons de recueillir les faits et l'IE tiendra ses membres informés.
Arrestations de syndicalistes
L'IE a en outre été informée de l'arrestation de Raymond Majongwe, le secrétaire général du PTUZ, le 15 mai 2008. La police a arrêté M. Majongwe à la Cour Suprême du Zimbabwe où il a assisté à une audience durant laquelle les dirigeants du Zimbabwe Congress of Trade Unions (ZCTU) étaient accusés d'avoir incité les gens à protester contre le gouvernement lors des festivités de la fête du travail, le Premier Mai.
L'IE constate avec inquiétude que ces faits surviennent dans le cadre d'actes d'intimidation et de brutalité organisés contre les défenseurs des droits humains et les opposants politiques.