15.04.2008

Monsieur le Président,
J'ai l'honneur de vous informer que, conformément à l'article 80 de notre Règlement interne, je souhaite poser la question parlementaire suivante à Madame la Ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle:
" En date du 3 avril 2008, Madame la Ministre avait une entrevue avec les représentants de l'Union Nationale des Etudiant-e-s du Luxembourg (UNEL). Suite à cette entrevue, l'UNEL a publié un communiqué de presse, dans lequel les deux parties manifestent leur position identique concernant la place à accorder à l'instruction religieuse dans l'école publique:
" Einig waren sich Mme Delvaux-Stehres und die UNEL darüber, dass Religionsunterricht in einer öffentlichen Schule nichts verloren hat. "
Dans ce contexte, je souhaiterais poser les questions suivantes à Madame la Ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle:
Cette affirmation reflète-t-elle la position du Gouvernement concernant l'instruction religieuse dans l'école publique?
Dans l'affirmative, Madame la Ministre est-elle prête à amender les projets de loi, actuellement discutés au sein de la Commission de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, dans ce sens? Dans la négative, quelles en seraient les raisons? "
Croyez, je vous prie, Monsieur le Président, à l'assurance de ma très haute considération.
Anne BRASSEUR
Député
Réponse de Madame la Ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle à la question parlementaire N° 2463 de Madame la Députée Anne Brasseur. Je suis personnellement d'avis que la place de l'enseignement religieux dans l'enseignement public doit être reconsidérée. J'en ai fait part aux représentants de l'UNEL qui avaient abordé le sujet lors d'une entrevue en soulignant qu'il s'agit de ma conviction personnelle et qu'en tant que ministre je suis en charge de mettre en oeuvre un programme gouvernemental. Hormis l'éducation aux valeurs qui est enseignée au Neie Lycée celui-ci ne prévoit pas d'autres développements dans ce dossier. Il n'y a donc pas lieu d'amender dans un sens ou l'autre les projets de loi actuellement discutés au sein de la Commission de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle. Mady Delvaux-Stehres Ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle